Ménopause, mon amour

Éclipsées, les guiboles format jambon de Bayonne ! 

Au vestiaire, la mine gyrophare au beau milieu de l’apéro ! 

Ouste, le sac-banane en guise de tour de taille ! À force de ne voir que les désavantages de la ménopause, les femmes proches de la cinquantaine en oublient ses principaux atouts. PartAge s’est faufilé jusque dans le cabinet d’Eliane D., gynécologue et sexologue à la retraite, pour en savoir plus. On vous laisse découvrir toutes les belles choses qui vous attendent. Mais sachez d’ores et déjà, Mesdames, que … vous allez kiffer !

 

  • “Game ovaires” pour les règles 

Alors ça, avouons-le, c’est la quille ! Surtout quand on sait que la disparition des cycles menstruels signe, du même coup, celle des troubles qui pouvaient y être liés (douleurs utérines, migraines, seins douloureux…). “Aux alentours de 50 ans, tous ces symptômes deviennent de l’histoire ancienne. Et si, en plus, la femme prend conscience qu’elle aborde la seconde moitié de sa vie sans ce qui a pu être supporté durant des lustres comme un fardeau, alors le sentiment de libération est encore plus fort”, témoigne notre experte.

 

  • La féminité en pole position 

En même temps que les tampons et autres serviettes hygiéniques, stérilet, implant et pilule trouvent direct leur place dans la benne ! Le fait de ne plus avoir besoin de contraception détourne presque aussitôt la femme de son rôle purement maternel au profit de sa propre personne. 

Conjugué au départ des enfants devenus grands et à une meilleure connaissance de son corps, ce changement se traduit naturellement par : “Avant, c’était les autres en premier ; maintenant, c’est moi d’abord !”. D’où “une relative sérénité quant à la vie sexuelle”, assure Eliane D., qui se rappelle avoir reçu “beaucoup de patientes ménopausées qui s’autorisent enfin à lâcher la bride niveau plaisir, en sachant exactement – souvent avec un haut degré d’exigence – ce qu’elles veulent et comment elles le veulent”. 

Une fois passés les désagréments de la pré-ménopause et l’appréhension des changements physiques qui en découlent, la femme se recentre aussi sur son corps pour en prendre soin (reprise du sport, rendez-vous intensifs chez le coiffeur ou l’esthéticienne…). D’autres assouvissent des envies – artistiques, professionnelles, créatives … – qu’elles n’ont jamais pu concrétiser. Bref : c’est la fête du slip à tous les étages !

 

  • Côté poils, rien à cirer ! 

Aisselles, bras, jambes, menton… : tous les poils ayant fait leur retour en force au moment des poussées de testostérone en phase de pré-ménopause se font enfin la malle. Comme quoi : le dérèglement hormonal a finalement des vertus en termes de pilosité.

 

Le mot de la fin, Eliane ? 

“Bien vivre sa ménopause, c’est admettre que l’on ne retrouvera pas le corps de ses 20 ans et accueillir la nouvelle vie qui s’offre à soi. Trop de femmes pensent encore que cette période signe la fin des haricots, alors qu’elle est le champ de tous les possibles. À 50 ans et plus, on n’est pas vieille !”.