Sex bomb : les risques après 50 ans

Bande de petits coquins ! Saviez-vous que le nombre d’infections sexuellement transmissibles (IST) diagnostiquées chez les + de 50 ans a augmenté de 23% au cours des dernières années ? On en déduit : 1) que la gaudriole tente toujours autant les quinquas, tous bords et tous sexes confondus, mais surtout que 2) la prudence n’est pas votre fort. Et ça, c’est mal ! Pour vibrer sans risque, un petit rappel des règles du jeu s’impose donc !   

 

Ce n’est pas parce que vos jeunes années sont derrière vous que tout risque est écarté. Loin de là ! En effet, plus le temps passe, plus le système immunitaire s’affaiblit, ouvrant ainsi la voie à la multiplication des infections. En outre, qui dit “ménopause” dit amincissement de la muqueuse vaginale, lubrification au ralenti et augmentation du risque de micro-lésions. Ça commence à faire beaucoup, non ? Autant dire que même après 50 ans, l’activité sexuelle reste soumise aux principes essentiels de “bonne conduite”, à plus forte raison si les progrès de la médecine redonnent quelque vigueur à certains (coucou la petite pilule bleue, messieurs !). Comme autrefois, chaque contact sexuel vous expose donc aux principales IST suivantes : 

 

  • L’herpès génital, qui se traduit par l’apparition de petites vésicules particulièrement irritantes au niveau de la vulve. Une infection virale qui se traite bien, mais peut être évitée grâce à l’utilisation d’un préservatif. Vous allez bien nous trouver ça dans un tiroir, non ? 

 

  • La chlamydia, une bactérie qui n’a parfois besoin que d’un simple baiser ou de préliminaires pour s’inviter chez le PartAgeur ! Asymptomatique dans la plupart des cas, elle se soigne grâce aux antibiotiques. Maintenant, si vous pouvez l’éviter grâce au préservatif, on aime autant.  

 

  • L’hépatite B, transmise par le sperme et les sécrétions vaginales. Dans 90% des cas, l’organisme des personnes qui la contractent l’élimine naturellement après quelques mois. Mais le vaccin et / ou le port du préservatif reste encore le meilleur moyen de s’en prémunir, et de ne pas contaminer d’autres partenaires (s’il en existe plusieurs!).

 

  • Le papillomavirus. Si elle est oncogène, cette infection est responsable du cancer du col de l’utérus. Dans le cas inverse, elle peut être traitée localement. Il n’empêche : rien ne vaut un frottis de dépistage tous les 5 ans !    

Ultime recommandation aux adeptes des relations multiples et autres serial lovers : après un rapport sexuel à risque – même fugace ! – pensez à effectuer un test de dépistage du VIH et de la syphilis.