L’impact de la ménopause

Faute d’en parler suffisamment, on finit par ne plus bien comprendre quelles sont les principales conséquences de la ménopause sur les femmes. Nuits morcelées, bouffées de chaleur, la balance qui s’emballe, un grain de peau en berne…: PartAge profite de la Semaine de la Ménopause pour remettre les points sur les “i” librement… et sans tabou !

La ménopause fait grossir VRAI

Entre la préménopause et la ménopause, qui survient “officiellement” après 1 année pleine sans règles, la prise de poids chez la femme avoisine les 2 kilos-2,5 kilos. En cause : le bouleversement hormonal, qui modifie la répartition des graisses (bras, sangle abdominale…), et entraîne le relâchement des tissus musculaires. Un alimentation saine et équilibrée, la pratique d’une activité physique et un effort sur son hygiène de vie peuvent heureusement faire la différence !

La peau devient plus sèche VRAI

Les médecins et professionnels de santé n’abordent que rarement les conséquences cutanées de la ménopause, alors même qu’elles touchent la plus grande majorité des femmes de plus de 45 ans. En chute libre, oestrogènes et progestérones ne jouent plus leur rôle, et la peau – déjà victime du vieillissement naturel accéléré – a toutes les peines du monde à retenir le collagène et l’élastine qui la rendent habituellement si ferme. Si votre médecin est peu loquace sur le sujet du relâchement cutané, pensez à en parler à votre pharmacien : ses conseils valent de l’or !

La ménopause s’accompagne forcément de sautes d’humeur FAUX

Ménopausée en moyenne à 51 ans, la femme passe un cap physiologique important, mais aussi un cap psychologique lié à différentes évolutions dans sa vie (approche de la retraite, départ des enfants, acceptation de l’âge et du temps qui passe …) Les troubles de l’humeur sont donc multifactoriels et ne touchent pas obligatoirement toutes les femmes ménopausées.

On dort comme un bébé FAUX

La carence hormonale provoquée par la ménopause rend la vie dure à celles qui ne jurent que par le moelleux de leur oreiller. Entre réveils impromptus, suées nocturnes, anxiété et insomnies, les nuits de la femme ménopausée soint loin d’être de tout repos. Différents traitements – hormonaux notamment – existent pour retrouver l’équilibre.

L’envie de plaire est toujours là VRAI

Injustement associée au début de la vieillesse – y compris dans l’esprit des hommes – la ménopause a très souvent une connotation négative en termes de sexualité, un problème de sécheresse vaginale pouvant survenir à cette période. Pourtant, de nombreuses femmes éprouvent encore le besoin de se sentir séduisantes et de continuer à plaire. Un souhait parfaitement légitime, même à 50 ans et plus, qui passe par une réinvention de sa vie intime, mais aussi l’entretien d’une jolie peau, indispensable pour booster l’estime de soi.

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