Comprendre (vraiment) pourquoi on est gros

Ceci est la fin d’un mythe. Non : n’importe quel problème de poids ne rentre pas dans l’ordre en mangeant moins et en bougeant plus. Si, avec l’âge, les kilos en trop deviennent des ennemis n°1 ; si la constipation et autres désagréments digestifs s’invitent dans votre quotidien, c’est bel et bien la faute… de votre microbiote ! Comme vous le connaissez mal (voire pas du tout, on a compris), PartAge vous emmène aujourd’hui à sa rencontre et vous explique pourquoi il est essentiel de savoir comment il fonctionne. Promis : vous n’êtes pas au bout de vos surprises… ! Embarquement immédiat ICI.

  1. C’est qui, lui ? Le locataire principal de votre intestin. La plus vaste tribu de microbes (bons et mauvais) de votre organisme. Soit 100 000 milliards de bactéries, virus, levures et champignons, acquis de la naissance à aujourd’hui, au gré de tout ce que vous avez ingéré. Situé en première ligne des effets indésirables de notre alimentation, le microbiote prospère toute la vie. Il est unique à chacun. Alors, heureux de cet ADN bactérien ?
  2. Mais qu’est-ce qu’il fabrique ? Oh la ! Si vous saviez ! Les colonies hébergées par le microbiote intestinal jouent un rôle essentiel dans la digestion des aliments, mais également dans l’immunité. Son bon équilibre – c’est à dire le mix parfait de bactéries – influe favorablement sur l’humeur, le comportement alimentaire, l’imperméabilité de l’intestin et, donc, le poids ! Tadam !
  3. Pourquoi est-il important de le comprendre ? Parce qu’un microbiote déséquilibré – i.e. avec davantage de bactéries pathogènes que de bactéries bénéfiques – favorise l’accumulation de graisses et la prise de poids. Patatras ! Apprendre à parler à son microbiote, c’est le charmer comme on le ferait avec un serpent sur le souk de Marrakech. Bien nourrir les bonnes bactéries, c’est aussi affamer les mauvaises jusqu’à leur disparition. Et comprendre soudain que les régimes restrictifs ont fait leur temps.
  4. Comment lui parler ? En adoptant le bon mode de cuisson (vapeur douce, 60°C mini) sans excéder les 102°C ; en supprimant les aliments inutiles (faux sucres, acides gras insaturés..) et en privilégiant les fibres contenues dans les légumes, les fruits, les légumineuses, les céréales complètes, le bio (eh oui, les mauvaises bactéries adorent se gaver de pesticides). En tête du top 3 des aliments stars du microbiote : le poireau, l’ail, l’oignon. Mis à part ça, on vous épargne les coulisses de la greffe fécale, réservée aux cas les plus extrêmes. (Ou comment adopter le microbiote de compétition d’un individu mince et en bonne santé. Miam !).
  5. C’est tout ? Pas si vite ! Le microbiote est un grand sensible et n’a rien contre une bonne hygiène de vie, sans stress ni tabac, sans polluants ni certains médicaments, mais avec ce qu’il faut d’activité physique et d’air pur !

Chez PartAge, on a trouvé ce “voyage intérieur” absolument fascinant. Mieux : se lancer dans cette découverte est un vrai soulagement. On oserait presque dire… un poids en moins !

Pour ceux qui souhaitent en apprendre davantage, voici LE bouquin indispensable : “Maigrir de plaisir en charmant ses bactéries”, du Dr Martine Cotinat.