Redevenir un débutant à 50 ans

Prêts à déconstruire l’un des mythes les plus tenaces de votre génération ? Accrochez-vous bien : non, il n’y pas d’âge pour apprendre ! À en croire Tom Vanderbilt, dont le dernier bouquin fait déjà courir tout New York, il est même chaudement recommandé de faire du neuf avec du vieux (façon de parler). Pour savoir comment, mais aussi tout le bénéfice que vous allez en retirer, par-ici votre deuxième vie !

  • Ce qu’a fait Tom Vanderbilt. À l’approche de ses 50 ans, ce papa s’est dit qu’il en avait ras la casquette de regarder passivement sa fille jouer au foot ou de jouer les supporters lors des tournois de taekwondo. Alors, il s’y est mis : échecs, jonglage, surf, dessin… lui aussi, pendant 1 an, il a appris ! Mais attention : juste pour le plaisir d’acquérir de nouvelles compétences et connaissances, SURTOUT PAS pour la compétition, ni dans l’optique d’atteindre de quelconques objectifs.

 

  • Ce qu’il en a retiré. Primo : Tom s’est rendu compte que n’importe quel quinquagénaire bénéficiait encore d’une neuroplasticité capable d’intégrer de nouveaux apprentissages. Le cerveau va moins vite que celui d’un enfant, certes, mais il a recours à des mécanismes différents (liés à l’expérience, notamment). Deuxio : on apprend mieux en sachant que l’on est susceptible de transmettre, un jour, ce savoir à d’autres (l’attention du cerveau est plus active). Tertio : apprendre est gratifiant et compense grandement le vieillissement cognitif lié à l’âge. En outre, plus on diversifie ses activités, plus on stimule ses neurones. Enfin, après des années passées à être performant, on réapprend…à échouer ! Un bon moyen de se remettre en question à un âge où on pense tout savoir sur tout.

 

  • Ce que vous pouvez faire pour commencer (depuis chez vous)
    – Apprendre à jouer d’un instrument avec IMusicSchool. Du piano comme Ray Charles, de la guitare comme Clapton… : on ne se refuse rien ! Promis, les profs sont d’une patience in-fi-nie.
    – Apprendre une nouvelle langue étrangère. Chez PartAge, on ne jure que par Duolingo, qui permet de s’entraîner à la maison, dans le train ou chez le coiffeur. À vous l’italien, en-fin !
    – Apprendre la calligraphie anglaise (pourquoi pas ?). C’est tendance, c’est joli, ça détend et c’est très utile pour les cartons d’invitation. Ce n’est pas Domestika qui vous dira le contraire !

Vous entendez ce petit bruit, là ? Tout léger. Ça, c’est votre cerveau qui vous dit “Vas-y!”.