Pourquoi les plaisirs coupables sont-ils meilleurs que les autres ?

On en a tous au moins un. Qu’on cache ou qu’on avoue du bout des lèvres. Ce qu’on ne sait pas, c’est que le plaisir coupable dans toute sa splendeur est bon pour le moral et – donc! – pour la santé. Même à 50 ans et plus. Si vous aimez Gilbert Montagné, les vidéos de chat ou les coquillettes trop cuites avec du fromage qui file, PartAge vous donne 3 bonnes raisons de continuer. Pour savoir lesquelles, suivez-nous…

 

  • Le plaisir coupable soulage le stress. Se déhancher sur du Desireless en préparant un sauté de veau pour 8 ou scotcher devant une (mauvaise) comédie romantique font partie des parenthèses capables de faire baisser la pression endurée au cours de la journée. Exactement comme des soupapes qui ouvrent grand la porte à ce qu’on appelle la décharge émotionnelle. S’y abandonner, c’est se guérir d’un trop-plein, s’alléger de ce qui pèse en misant sur la lé-gè-re-té.

 

  • Il réconforte. Certes, collectionner les figurines d’animaux en cristal scintillant ou dévorer les prospectus des supermarchés les fesses posées sur la lunette des WC ne permet pas de briller dans les dîners. Pourtant – parce qu’ils rappellent un souvenir d’enfance ou caressent notre âme dans le sens du poil -, ces menus plaisirs sont aussi inavouables que régressifs. Ils consolent, rassurent, apaisent. Et, quand le moral vacille, c’est précieux !

 

  • Il aide à s’affirmer. Quand on choisit d’apprécier, même en secret, ce que tout le monde rejette, c’est le sur-moi qui s’exprime. Ces bons vieux philosophes ont toujours été très clairs sur le sujet : ce n’est ni la question du goût, ni la qualité de l’œuvre /de l’objet qui rendent le plaisir coupable. Mais bien l’appréciation qu’en ont la société, la tendance, l’opinion, l’époque… En résumé : il vaut mieux se faire un trip  en mangeant un jambon-purée avec de la musique country en bande-son que de se l’interdire. Lacan est de votre côté : on culpabilise encore plus en y renonçant !

 

Autrement dit : à 50 ans, 60 ans ou plus, autorisez-vous à retomber en enfance, à braver les standards et à envoyer paître la bien-pensance. C’est comme ça … que vous vous aimerez !