Elle se détend, se ride, s’étire, se dessèche … Après 50 ans, la peau perd clairement de sa superbe. Gagnons du temps et assumons-le : notre enveloppe charnelle ne ressemblera plus à celle de nos tendres années. Quid, dès lors, de notre tatouage fétiche ? Fripera ou fripera pas ? Coup de loupe sur la longévité de ces souvenirs cutanés…
“Je veux que mon tatouage dure” :
Objectif crème !
Peu importe ce qu’il symbolise, ce dessin sur votre peau raconte un pan de votre histoire. Afin qu’il dure le plus longtemps possible, il est important d’en prendre soin.
Pour cela, il existe deux règles d’or : l’hydratation et la protection des rayons du soleil. Si vous hydratez votre tatouage quotidiennement avec une crème riche en vitamine D et E, votre peau sera préservée. Ce petit secret n’en est pas un : plus la peau reste belle, plus le dessin est préservé. C’est aussi simple que ça !
Le soleil, quant à lui, est l’ennemi juré des tatouages, car il vient abîmer les pigments. En cas d’exposition au soleil, veillez à bien protéger votre peau et particulièrement votre tatouage avec de la crème solaire indice 50.
Si vous refusez de dire “adieu” à ce souvenir d’antan et que vous souhaitez lui offrir un coup d’éclat, vous pouvez passer par la case retouche. Les techniques ont beaucoup évolué ces dernières années et les encres sont aujourd’hui plus robustes. Si votre tatouage n’est pas trop abîmé, il est donc possible de repasser ses traits d’origine pour en raviver les couleurs.
“Je n’en peux plus de ce vieux truc fripé” : les solutions en cas de regret.
Si, malgré tout, vous regrettez ces traces d’un temps passé, pas de panique : de nombreuses options s’offrent à vous.
Le recouvrement, tout d’abord, qui permet de dissimuler le tatouage sous un nouveau. Cette technique est particulièrement efficace sur de petites pièces. Sur les conseils du tatoueur, vous choisissez alors la taille, le motif et les couleurs idéales pour recouvrir entièrement l’ancien motif … et c’est reparti pour 30 ans !
Le détatouage au laser, quant à lui, permet d’effacer totalement ce tatouage que vous n’aimez plus (adieu le prénom de votre ex, le bulldog à collier clouté, l’étoile de mer … ). Rendez-vous dans un centre spécialisé, où le laser – qui illumine la peau avec une longueur d’onde très précise – permet de créer une onde de choc. En faisant exploser les pigments piégés dans les cellules, celle-ci les transforme en poudre que le corps est ensuite capable d’identifier comme un corps étranger et qu’il évacue aussitôt. Notez que cette technique est très efficace mais coûteuse, et parfois un peu douloureuse.
“Non mais tu t’imagines, moi, tatoué(e) à 60 ans ?” : pourquoi pas !
Pour ceux qui ont en ont toujours eu envie, mais que le temps a dissuadés, sachez qu’il n’est jamais trop tard pour réaliser son rêve ! Et pour que votre tatouage garde toute sa superbe, jetez un oeil à notre check-list :
- Évitez les zones qui risquent de perdre en élasticité avec le temps, ainsi que celles où la peau est très fine. On préférera alors des zones comme le dos, les épaules ou les chevilles, par exemple, plutôt que les dessins sur les mains, les doigts, le ventre ou les cuisses.
- Mettez-y de la couleur ! Si vous êtes sûr de votre coup, vous pouvez privilégier les encres de couleur blanches, beige, bleu ciel ou orangées. Contrairement aux couleurs classiques – comme le bleu foncé ou le noir -, celles-ci résistent à tout, même au laser de détatouage.
- Attention : les détails les plus fins sont souvent les premières victimes du temps qui passe. L’idéal est donc de favoriser un dessin simple aux traits épais.
Une chose est sûre : ridés ou pimpants, has been ou pas, fanés ou non, les tatouages restent des empreintes et des témoins de notre histoire personnelle, qu’on peut regarder avec tolérance et bienveillance.