Les 3 vertus cachées du “moi d’abord”

La générosité, l’entraide, le sens du partage… : vous êtes d’une génération où, à l’école comme à la maison, on vous a toujours appris à donner (de vous-même, de votre temps, etc.) Mieux : il y a fort à parier pour que vous ayez transmis ces mêmes valeurs à vos enfants, puis à vos petits-enfants (pour ceux qui en ont déjà). Félicitations ! Sauf que, cette semaine, PartAge vous apprend… à faire tout l’inverse ! Pourquoi ? Tout simplement parce que ce que les spécialistes de la santé mentale appellent “l’égoïsme sain” est EXCELLENT pour l’équilibre intérieur. Et ça, après 50 ans, on en a forcément besoin. La preuve par trois :

  • Il nous apprend à dire “non”

Pas facile d’adhérer au concept quand on veut “faire plaisir à tout le monde”, mais tellement confortable quand on y parvient enfin. Savoir décliner une invitation à un anniversaire ou refuser de jouer la baby-sitter de secours permet, peu à peu, de se détacher de ce que l’on perçoit comme une obligation, et de la peur de décevoir qui va avec. Plutôt que de répondre à l’attente de l’autre, on s’écoute et on prend 2 minutes pour statuer sur son envie profonde, selon son degré de fatigue ou son aspiration du moment. Croire que notre seule présence peut satisfaire un tiers est une erreur ; faire passer son bien-être en premier préserve le sentiment de liberté.

 

  • Il aide à la faire la différence entre “besoin” et “désir”

Avez-vous, ce soir, un besoin fondamental de voir vos amis ou le désir d’être entouré ? Ressentez-vous la nécessité d’aller à l’aquagym ou l’envie de faire bonne impression auprès de votre belle-fille en assurant la sortie d’école ? L’exercice est ténu mais mérite d’être mis en pratique dès que le dilemme se pose. Il n’y a que la connaissance de soi qui aide à poser des limites vis-à-vis de l’extérieur, sans culpabiliser.

 

  • Il rend plus souple

Que les allergiques à l’égoïsme pur et dur se rassurent : l’égoïsme sain ne dispense ni de l’empathie, ni de l’altruisme. Tout est une question de compromis, de juste équilibre entre “tout pour les autres” et “tout pour moi”. Exemple concret : “Non, je ne t’accompagne pas au ciné ce soir car j’ai besoin de me reposer. En revanche, je serai plus en forme demain pour aller faire une balade, si tu veux”. Et le tour est joué!