La sagesse aidant, on arrive de mieux en mieux à “bien” s’engueuler. Toutefois, quelques loupés peuvent perdurer. Parce que “trop c’est trop”, parce qu’on sait d’expérience appuyer là où ça fait mal, parce qu’on a passé l’âge de se la boucler. À l’usage de ceux qui n’y arrivent pas toujours, PartAge livre 5 clés pour s’enguirlander “presque” gentiment. Mais – surtout ! – efficacement. Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises …
- Bonne nouvelle : le conflit a du bon. On n’a pas dit “dispute”, mais bien cette confrontation de deux points de vue qui permettent – si, si ! – d’arriver à un consensus. L’astuce suprême, en revanche, c’est d’abord de savoir écouter l’histoire de l’autre, en résistant à la tentation de lui cracher directement son venin à la figure. Essayez et vous verrez : ça fait toute la différence.
- Ne pas attendre l’escalade. Eh oui : tout est une question de dosage ! Un savant équilibre entre “je cherche la petite bête” et “j’explose” (le fameux effet cocotte-minute). Les griefs accumulés sur une liste longue comme le bras et la colère contenue ne font jamais les “bonnes” disputes. Les éclats de voix ne doivent pas, non plus, se résumer à un déversoir fourre-tout.
- Ne pas se tromper de destinataire. Avant d’éructer, posez-vous la question : ce manque d’intérêt pour votre dernière aquarelle maison ou encore cette propension à ne jamais rien prévoir, à qui le reprochez-vous VRAIMENT ? À quelle lointaine blessure ce reproche fait-il écho…? Tous les psys vous le diront : dans chaque source de dispute réside une blessure de l’enfance que l’on demande à l’autre de réparer. Y compris quand on parle “panier de linge sale” et “essuie-glaces en rade”.
- Éviter de faire le procès de l’autre. Une petite leçon de sémantique s’impose : on ne dit pas “tu ne fais jamais rien”, mais plutôt “je trouve que tu ne fais pas grand-chose”. La diplomatie n’empêche pas la fermeté et – bien que l’on soit à 60 ans aussi fier qu’à 20 – l’essentiel du message passera d’autant mieux.
- Se dispenser de tout public. Oui, on sait : vous rêveriez de pouvoir faire comme dans les films. D’exploser entre la poire et le fromage en plein dîner chez les Duchamp ; de claquer la porte devant toute la famille réunie pour le poulet du dimanche ; de le/la planter là devant l’addition à la terrasse d’un café. L’humiliation en public n’est pourtant qu’un pis-aller car, une fois en tête-à-tête, la rancœur a eu le temps de monter d’un cran. Option “1 to 1” à privilégier, donc.
Un dernier pour la route, qui n’a rien d’un scoop mais qui fera plaisir à votre mère : ne jamais s’endormir fâchés !