Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, il y a belle lurette que vous ne passez plus vos journées en mode collé-serré avec Monsieur / Madame, supplément soupe de langues. On sait ! Peut-être même est-ce pour cette raison que vous êtes toujours ensemble, après des années de concubinage / mariage. Car – oui ! – se ménager du temps en solo est in-dis-pen-sable à l’équilibre conjugal. La semaine du couple approchant (du 14 au 18 octobre), petite leçon de choses à l’usage de ceux qui croient encore bon de tout partager !
- Seul(e) … pour être soi
La fusion, ça va bien un temps ! Que l’on se soit connu jeunes ou que l’on écrive un nouveau chapitre de sa vie après 50 ans, ne pas perdre de vue son “moi” profond est une clé vitale pour l’équilibre. Soit en se ménageant des parenthèses en solo (au grand air, dans un club de sport, à la faveur d’un week-end entre ami(e)s …), soit en s’obligeant presque à faire “comme si” on vivait sans personne (en improvisant pour soi un ciné de dernière minute, en choisissant de s’isoler deux heures à domicile …) Schématiquement : enfiler des perles en solitaire ou enchaîner 20 longueurs sans tenir le crachoir à sa moitié, c’est le début du bonheur intérieur.
- Seul(e) … pour mieux retrouver l’autre
Même si ce n’est pas chose aisée – surtout si on patauge un peu côté self estime -, consolider son propre dialogue intérieur permet de mieux “accueillir” les émotions de celle / celui qui partage notre vie. De nombreux spécialistes ont ainsi pu observer que la tolérance, la patience, l’écoute et la compréhension étaient décuplées chez le partenaire ayant pris le temps de recul nécessaire à son épanouissement. Loin de toute influence amoureuse ou affective, juste en étant lui-même !
- Seul(e) … pour exister
Bas les masques ! En tête-à-tête avec soi-même, impossible de se défiler. On n’est plus “le mari de…”, “la patronne” ou “la mère de…”, pas plus que le gendre ou le grand-père : extrait de toute représentation sociale, notre nature profonde ne peut que s’exprimer, à l’abri des jugements et des a priori. Une jolie façon de se sentir vivant(e) et, souvent, de renouer avec la personne que l’on a toujours été … sans forcément le savoir !
Pour celles et ceux qui souhaitent creuser le sujet, PartAge vous recommande ce petit bijou récemment paru : “La Solitude a ses vertus”. À méditer … seul(e), bien évidemment !