5 bonnes raisons d’être paresseux

Dans une époque où l’instantanéité est reine, s’autoriser à ne rien faire est devenu un luxe. Et ce même si l’on a passé l’âge de courir dans tous les sens, en quête d’une productivité effrénée. Reste qu’après avoir piloté comme un chef le marathon de fin d’année, personne ne vous demande de débuter 2023 sur les chapeaux de roue. En tout cas… pas nous ! Et vous allez vite savoir pourquoi !

 

  • On est plus efficace. Si vous ne deviez retenir qu’une seule chose, c’est que l’oisiveté nourrit la créativité. En résumé : moins on est speed, plus on a d’idées. Si le cerveau de l’homme est naturellement attiré par la fainéantise, nos comportements et les diktats imposés par notre vie professionnelle et la société en général le font aller en sens inverse. Comme s’il prenait l’ascenseur au lieu d’emprunter les escaliers. Funeste erreur, puisque procéder ainsi amenuise les défenses immunitaires et fatigue plus vite l’organisme. En tombant malade, on dit “adieu” à toute efficacité.

 

  • On cultive son génie. En 2020, une équipe de chercheurs du Missouri (Etats-Unis) a montré que les personnes au QI élevé étaient des pros de la flemme, réussissant à transformer l’ennui en rêveries aussi prolifiques que bénéfiques pour l’esprit. Quelques modèles sur lesquels prendre exemple ? Socrate, qui inventa la philosophie en papotant ça et là, un verre de vin à la main, dans la Grèce antique ; John Lennon, qui savait se donner le temps de ne rien faire avant d’écrire les tubes sur lesquels vous avez tous dansé ; Gérard Depardieu, qui a toujours refusé d’apprendre le moindre texte par coeur.

 

  • On repose son cerveau. Depuis les débuts de l’humanité, notre espèce sait parfaitement comment économiser ses forces mentales et physiques pour s’en servir en cas de besoin impérieux (chasser, se construire un abri, etc…). Attention toutefois à la paresse cérébrale, qui augmente avec l’âge. Le meilleur moyen de la contrer : s’obliger (eh oui!) à quelques exercices de mémoire de temps en temps.

 

  • On se rapproche de la sagesse. L’excitation, l’inquiétude, le mouvement permanent font peser un poids certain sur le mental. De surcroît, après 50 ans, avouez qu’on a le chic pour toujours se trouver une raison d’être préoccupé. En s’autorisant à céder à l’un des sept péchés capitaux – ici, la paresse, donc -, on accepte que la Terre continue de tourner sans nous. Quoi de plus libérateur ?

 

  • On rend service à ses enfants. Parfaitement ! Tout simplement parce que la paresse est héréditaire. Une expérience génétique menée il y a 8 ans sur dix générations de rats a ainsi démontré que les spécimens les plus actifs engendraient des accros à l’activité physique, là où la progéniture des moins vifs avait un sérieux penchant pour la paresse. Un travers auquel, on le rappelle, chacun a droit !