Avant, pendant et après le cancer, on n’en apprend jamais assez sur la façon de prévenir ou de vivre cette maladie. Chez PartAge, on pensait même déjà tout savoir, c’est dire ! Sauf qu’en cherchant à vous éclairer sur ce thème – vous, les quinquas qui ont parfois du mal à gérer les angoisses de leur âge – on est tombé sur cette conférence exclusive . Trois invités au top pour vous dire ce que vous n’avez encore jamais entendu. Ouvrez grand vos oreilles : ce qu’ils disent va vous étonner ! D’ailleurs, on vous livre l’essentiel ci-dessous.
1. Le cancer : en parler et être accompagné, c’est déjà se soigner
Non, non, on ne rentre pas dans sa coquille ! Après l’annonce du diagnostic et le coup de tonnerre légitime qu’il provoque – dans sa vie comme dans celle des proches -, libérer sa parole aide énormément à assumer le combat que l’on s’apprête à mener. Et, bien que l’acceptation de la maladie soit un cap difficile à franchir, éplucher son carnet d’adresses à la recherche d’un(e) ami(e) étant passé(e) par là est éminemment salutaire pour le moral. Cerise sur le turban : avoir un conjoint ou un proche présent et parfaitement d’aplomb pour écouter, accompagner, tenir la main lors des rendez-vous médicaux et soutenir, histoire de venir à bout du chemin…ensemble !
2. Si, on peut guérir !
Au risque de vous surprendre, l’équation “cancer = mort” n’a plus rien d’une figure imposée. Par exemple, le taux de survie pour le cancer du sein est aujourd’hui de 88% (+9% en cinq ans!). Diagnostics plus précoces, multiplication des dépistages obligatoires, avancées de la recherche …: les chances de guérison augmentent presque de mois en mois. Une lueur d’espoir qui ne peut que vous motiver à prendre rendez-vous pour les examens dûs à votre âge, surtout quand on sait que plus le cancer est détecté tôt, moins le traitement sera lourd et les chances de survie importantes. Alors à vos agendas ! Un moment d’anxiété est vite passé et vous vous féliciterez, dans la foulée, de votre courage !
3. S’auto-palper : le geste qui sauve
Salle de réunion mise à part, typiquement le geste qu’une femme peut faire où elle veut, quand elle veut, pour vérifier qu’aucune “boule” ne s’est invitée du côté du balconnet. Maîtriser l’auto-palpation est fondamental face au cancer du sein. En consultant régulièrement (au moins 1 fois par an) votre gynéco afin qu’il passe votre poitrine à la loupe, vous avez déjà une longueur d’avance. Mais profitez-en aussi pour lui demander un cours particulier sur la façon de faire en solo. Vous êtes timide ? On vous a réservé un tuto ici (lien GUIDE), même si rien ne remplacera jamais le geste d’un professionnel de santé.
4. La recherche, Speedy Gonzales des labos
On n’est même pas désolé pour lui : le cancer a de moins en moins de secrets par les chercheurs ! Grâce aux avancées de la génétique, on peut également mieux adapter les traitements à chaque patient, voire – dans certains cas – lui éviter la chimiothérapie. Mine de rien, ça avance aussi à la vitesse du son côté thérapeutique. Dernier exploit en date : le développement de nouvelles molécules destinées à des médicaments capables de redonner un profil bénin à une cellule. On s’en est toujours pas remis, nous !
5. Le meilleur supporteur ? Le sport !
C’est prouvé : l’activité physique est le seul traitement démontré permettant de diminuer la fatigue. Être soigné tout en continuant à aller à l’aquagym, c’est aussi se faire du bien au moral, mieux dormir, et booster l’estime de soi. Pas question de brader sa qualité de vie en phase de post-traitement non plus : bouger comme avant fait baisser le risque de rechute !
Pour découvrir d’autres bonnes nouvelles sur le cancer – et elles existent ! – prenez le temps de regarder cette vidéo. On y a glissé un bonus pas mal du tout : le témoignage émouvant d’Alice Detollenaere (en rémission d’un cancer du sein) et de son conjoint, le nageur olympique Camille Lacourt. Allez, haut les coeurs !