Juste après l’épreuve du saut à l’élastique dans “Fort Boyard”, la ménopause est à n’en point douter le pire cauchemar (hormonal) des femmes de plus de 50 ans. Mais comment la gent masculine la perçoit-elle vraiment, surtout quand on sait que 55% des hommes avouent mal vivre ce moment (contre 44% des femmes) ? Compilation express des principales idées reçues sur le sujet et petit vade-mecum à l’usage de ceux qui croient tout connaître de la planète Œstrogène.
- Elle ne me supporte plus ! Halte à la parano ! Entre insomnies et sueurs nocturnes, le sommeil de Madame est pour le moins bousculé. Nul besoin d’être sorti de la cuisse d’Hippocrate pour comprendre que cela engendre une fatigue extrême et, donc, une humeur en dents de scie. Faites preuve de compréhension et de patience : elle n’y est pour rien ! Et vous non plus 😉
- Elle n’a plus envie de moi. Pas de panique. La baisse de désir sexuel chez la femme ménopausée n’est pas systématique (36% d’entre elles seulement le constatent). Appréhension de rapports douloureux en lien avec une sécheresse vaginale, manque de confiance en soi, fatigue… : les causes sont multiples. Posez votre journal et discutez sur l’oreiller de la meilleure façon de réinventer votre vie intime… en attendant le retour de l’étincelle !
- Ça y est, ma femme est vieille ! N’est-ce pas plutôt, Messieurs, le reflet de votre propre vieillissement que vous voyez dans la ménopause de votre moitié ? Une femme n’est pas moins femme après la ménopause. Restez sur vos gardes : libérée de la pression de la fécondité, elle peut même vouloir se rendre encore plus séduisante et, donc, désirable !
- Elle va prendre du poids. Gardez toujours à l’esprit qu’une femme ménopausée est une femme qui voit son corps changer. Voire… qui ne se reconnaît plus. Son métabolisme chahuté et la baisse du nombre de calories brûlées quotidiennement entraînent un déplacement de la masse grasse dans la partie supérieure du corps (bras, abdomen…). Exactement comme vous qui voyez poindre la brioche honnie, elle va devoir davantage surveiller son alimentation. Allez, l’union fait la force !
- Ses “vapeurs”, toujours ses “vapeurs”… Les fameuses “bouffées de chaleur” qui vous rappellent celles de Tante Monique quand vous étiez ado. Oui, oui, ce sont les mêmes. Ce désagrément, lié à la baisse de production d’oestrogènes par les ovaires, n’est que transitoire et peut être atténué par un traitement médicamenteux ou non-médicamenteux.