Au mot “vacances”, tout le monde ne pense pas forcément à une parenthèse enchantée, faite de joies simples et de repos maximal. Pour quelques-un(e)s d’entre vous qui prenez de l’âge, la belle saison peut s’apparenter à une sorte de Koh-Lanta quotidien, ponctué d’angoisses en lien avec plusieurs phobies. À la plage, au jardin ou dans les airs, comment lutter pour mieux profiter ? PartAge a mené l’enquête et vous promet des vacances sereines ! Découvrez vite comment…
- La peur de l’eau. Elle figure sans nul doute en pole position de ce top 5 estival. Logique : 1 Français sur 5 ne se sent pas à l’aise dans l’eau. De l’envie irrésistible de se baigner sans pouvoir bouger de son transat, jusqu’au stress à l’idée de ne pas avoir pied, l’aquaphobie revêt autant de formes qu’il existe de couleurs de parasol sur Terre. Pour venir à bout de ce qui peut se transformer en handicap, renseignez-vous auprès des maîtres-nageurs de votre lieu de vacances : ils sont nombreux à proposer des stages pour apprivoiser cet élément ainsi que des astuces censées vous délivrer d’une peur irrationnelle.
- La peur de l’avion. En cinquante ans ou plus, on a tous au moins 1 fois eu des sueurs froides au moment d’embarquer ou durant un vol. Peur du crash, panique intense proche de la claustrophobie, palpitant en roue libre… : rejoindre son lieu de vacances par les airs ressemble parfois à une véritable épreuve. Outre les formations proposées par le Centre de traitement de la peur de l’avion, sachez que les thérapies comportementales et cognitives ont fait leurs preuves sur les plus phobiques. Alors ne laissez pas ce poids existentiel gâcher vos rêves de tour du monde !
- La peur des insectes. Guêpes, moustiques, frelons, mouches… : tous dans le même bateau ! La crainte d’être piqué, voire contaminé, est maladive chez les entomophobes, prêts à s’enfermer à triple tour dans une maison plutôt que de profiter du grand air. Le progrès n’ayant pas que des défauts, vous saurez que la réalité virtuelle peut venir en aide aux patients concernés, par le biais d’une exposition (fausse, donc) aux situations habituellement traumatisantes. Vous la voyez, l’araignée, là ? Oui, près du ventilo… Eh bien elle sera bientôt votre meilleure amie !
- La peur de la foule. Faire le marché entre copains, écumer les fêtes foraines et les festivals, applaudir un feu d’artifices… “Non merci!”, répondent en chœur les ochlophobes, qui ont depuis longtemps fait une croix sur ces plaisirs de vacances. Leur malaise est tel qu’ils ont la hantise de finir écrasés par les autres. Dans ce cas, plutôt que des stratégies d’évitement bien rodées – dont l’efficacité reste éphémère – mieux vaut opter pour des séances de méditation, d’hypnose et de sophrologie. Un professionnel peut également vous prescrire un traitement médicamenteux : n’attendez pas la prochaine sortie au concert pour toquer à sa porte !
- La peur du cambriolage. Comme souvent, une mauvaise expérience peut être à l’origine des crises de scélérophobie. Ou comment on redoute plus que tout de voir sa voiture dépouillée de ses bagages ou de rentrer de vacances dans une maison entièrement vide. Face à pareille anxiété, la cible n°1 à traiter n’est autre que le cerveau reptilien. Celui qui gère vos émotions. Un psychologue se fera un plaisir de recueillir votre parole, non sans vous conseiller de vous habituer à partir progressivement : d’abord un week-end, puis plusieurs jours, et peut-être enfin une semaine entière.