Ne le prenez pas mal mais… Saviez-vous que, lorsqu’une baleine est malade, dix autres se mettent autour d’elle et chantent jusqu’à ce que leur copine soit guérie ? Chez tous les mammifères – nous compris, donc ! -, les vertus thérapeutiques de la musique sont innombrables. Parmi elles, il y en a au moins 5 qui rendent particulièrement heureux. Et comme on est partageur, on vous les a compilées ci-dessous…
- Elle fait diversion. C’est prouvé : contre toute attente, un chant polyphonique bulgare est moins douloureux qu’une entorse du genou. Ou plutôt : la musique aide le patient à se détacher de la douleur. Elle calme l’appréhension au bloc opératoire, facilite le réveil en réanimation, réduit l’anxiété dans les services de pédiatrie…
- Elle soigne. Brancher les écouteurs plutôt que la perfusion, c’est aussi échapper aux effets secondaires des traitements médicamenteux. La solution thérapeutique Music Care (https://www.music.care) permet ainsi de diviser par deux le contenu du pilulier d’un malade d’Alzheimer, par exemple. Et pas besoin de verre d’eau pour gober du Joe Dassin.
- Elle rend intelligent. C’est le chercheur Emmanuel Bigand qui le dit. À raison de 4 à 5 heures de pratique musicale par semaine, notre cerveau rajeunit. Idem si on en a fait (beaucoup) dans sa jeunesse. Ce n’est pas pour rien que Tante Monique, 86 printemps et 10 ans de violon au compteur, bat ses neveux au Scrabble et capte toutes les conversations dans les repas de famille.
- Elle donne la pêche. Faites l’expérience de marcher sur un air des Bee Gees et vous ne verrez même plus défiler les kilomètres. Pourquoi ? Parce que le tempo du disco est exactement le même que celui du cerveau (120 bpm). Ah ! Et si vous êtes passés à côté du shoot de dopamine le plus émouvant du Net, on vous le remet juste LÀ.
- Elle vous aime. D’un amour si fort qu’elle invite Rihanna ou Bruce Springsteen à faire un jogging avec vous (mais uniquement pour vous entraîner encore plus efficacement). En effet, le D-Jogger est un outil inventé par le Belge Marc Leman (Ghent University), qui choisit la playlist en fonction des mouvements de votre corps et de la vitesse à laquelle vous courez. En gros : s’il se limite à du Calojero, c’est mauvais signe.
Bon alors, on écoute quoi maintenant ?